Si j’avais à conseiller un(e) chef(fe) d’orchestre humble et ouvert(e) d’esprit, sur la manière d’interpréter la musique d’Offenbach, comme je le fis il y a quelques années avec mes jeunes étudiants quand j’enseignais à Berlin, je lui dirais de diriger cette musique comme s’il ou elle dirigerait du Mozart ou du Rossini, en toute simplicité, sans ajouter le moindre artifice à cette écriture à l’articulation simple et transparente, sans ajouter le moindre phrasé, le moindre accent, la moindre nuance qui n’ait pas été sciemment indiquée par le compositeur et qui viendrait immanquablement boursoufler cette musique délicate. Avec un profond respect pour la partition et son créateur. Je lui dirai aussi de veiller à l’intelligibilité des chanteurs. Là aussi tout artifice qui peut altérer la simplicité de la diction est dommageable à une belle et sincère interprétation, et de surcroît à l’esprit du compositeur. Personnellement je choisis mes tempi en déclamant simplement le texte chanté en situation, c’est à dire dans l’état d’esprit où se trouve le protagoniste, afin d’être dans un débit le plus naturel possible. Naturel et simplicité. Des mots qui reviennent souvent.
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